Time of Legends: Joan of Arc (Mythic Games) 2019

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Le jeu prend place durant la guerre de 100 ans qui opposa basiquement les royaumes de France et d'Angleterre (sans compter leurs alliés et les compagnies de mercenaires). On y incarnera certaines des grandes figures de l'époque (Jeanne d'Arc, Du Guesclin, le Prince Noir...). L'une des originalités de ce jeu est qu'il permet de jouer des parties purement "historiques", mais aussi d'ajouter des éléments fantastiques vous permettant de croiser des créatures issues du folklore médiéval (loups-garous, dragons, revenants, licornes...) ou des légendes bibliques (anges et démons). Les figurines sont à l'échelle 15mm ce qui permet 2 choses : recréer de grandes batailles sans avoir besoin d'un plateau de jeu surdimensionné mais aussi jouer sur les dimensions des diverses figurines avec des créatures paraissant par contraste immenses à côté d'un petit humain de 15mm.

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Le système de jeu est relativement simple, chaque joueur a en sa possession des pions d'activation de différentes couleurs (activations simples, réactivations, réactions durant le tour de l'ennemi...). Chaque ordre permettant d'activer toutes les unités d'une zone. Quand un joueur a terminé ses activations, c'est à l'adversaire de jouer. Il existe aussi des cartes tactiques pour déclencher des évènements ou des capacités spéciales. Un système d'XP permet d'améliorer certains héros ou créatures en cours de partie. Les combats sont résolus avec des dés, sachant que les unités ont toutes des spécificités ou des capacités particulières.

Il y a 2 modes de jeu (si la plupart des parties se jouent en compétition, quelques scénarios sont purement coopératifs) :

-le mode scénario (chaque camp ayant des unités bien définies avec des conditions de victoire précises et une trame narrative immersive). Le mode scénario permet de grandes variations dans le style de jeu tout en restant basé sur la mécanique originelle, cela peut aller de la bataille plutôt classique jusqu'à des parties atypiques plutôt orientées enquête et évoquant un peu le JDR.

-l'affrontement libre où chaque camp sélectionne ses troupes en dépensant des points d'armée pour affronter un autre joueur en mode bataille dans le style wargame (bataille basique, siège...).

Et comme dit plus haut, quel que soit le mode de jeu, on aura des parties historiques ou fantastiques vous permettant de revivre l'histoire ou d'essayer de la réécrire en pactisant avec les forces du mal ou en priant le ciel d'intervenir en votre faveur...

Un peu d'Histoire...

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Origines :

Les origines du conflit sont multiples mais ce qui mit le feu aux poudres est la contestation du trône de France occupé par Philippe VI de Valois par le roi d'Angleterre Edouard III, fils d'Isabelle de France. En effet le roi de France était seulement neveu de Philippe le Bel (car les 3 fils de ce puissant monarque qui s'étaient succédé au pouvoir après lui étaient morts sans héritier mâle : "Les Rois Maudits") alors qu'Edouard III était son petit-fils (et donc un descendant plus direct), mais la règle successorale française interdisait la transmission du pouvoir royal par une femme (donc par Isabelle de France, pourtant fille de Philippe le Bel), ce qui écartait l'Anglais...

En outre le roi Edouard III était également Duc de Guyenne, ce qui en faisait un "simple" vassal du Roi de France pour ce qui concernait ce territoire. En entrant en guerre contre le royaume de France (à l'époque bien plus peuplé et prospère que l'Angleterre), l'intention initiale d'Edouard III était peut-être plus d'obtenir par les armes le rattachement définitif de la Guyenne à l'Angleterre que de prétendre véritablement à la couronne des 2 royaumes, ce qui était probablement un simple prétexte au déclenchement du conflit, du moins au départ... En effet, la tournure initiale des évènements en faveur des Anglais a finalement rendu plus qu'envisageable ce scénario qui semblait pourtant bien illusoire lorsque l'on comparait les forces en présence.

Grandes Phases :

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*Les Français, avec le renfort des génois, ont au départ le rapport de force maritime pour eux. Ainsi, la flotte française pille régulièrement les ports anglais. Les Français envoient leur flotte à L'Écluse, à l’embouchure du canal reliant Bruges à la Mer du Nord, pour imposer un blocus naval. Mais le 24 juin 1340, la flotte française subit une défaite totale qui inverse le rapport de force maritime. Cette défaite met fin au projet d’envoyer des troupes françaises soutenir les Écossais pour mener la guerre sur le sol Anglais.

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*Les Anglais sont à présent en capacité de débarquer en France et mènent des chevauchées à travers le royaume pour le piller,  mais alors que les anglais trop éloignés de leurs lignes de ravitaillement rebroussent chemin vers la Guyenne, ils sont rattrapés et contraints à la bataille par  Philippe VI de Valois. Ce sera la bataille de Crecy en 1346 où la stratégie anglaise basée sur l'utilisation d'archers fera des ravages contre la cavalerie française traditionnelle qui fut fauchée par les pluies de projectiles. Puis Edouard III enlèvera Calais après 11 mois de siège. C'est à cette époque que la Peste fait son apparition, ravageant plus d'un tiers de la population européenne en quelques années, les vivants n'étant bien souvent plus assez nombreux pour enterrer les morts... Ce fléau est vu par beaucoup comme un châtiment divin et de sinistres cohortes de flagellants sillonnent les villes, faisant croître encore l'hystérie collective.

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*En 1356, le nouveau roi de France, Jean II le Bon est vaincu et fait prisonnier par le Prince Noir (fils du Roi Anglais) à la Bataille de Poitiers, le camp Français est une fois encore battu à cause de l'usage de tactiques chevaleresques désuètes face aux Anglais plus pragmatiques. Les Anglais transforment une défaite annoncée en victoire fracassante et exigent une rançon colossale tout en étendant leurs possessions en Guyenne au traité de Bretigny de 1360. La capture du roi rend impossible la transmission du pouvoir royal à son fils le Dauphin (futur Charles V) puisqu'il vit toujours. La levée d'impôts pour payer cette rançon amène des révoltes successives des bourgeois de Paris puis des paysans dans les campagnes (Jacqueries), à cela s'ajoutent les pillages des Grandes Compagnies (soldats et mercenaires démobilisés ravageant les campagnes).

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*1364 Charles V le Sage accède au trône à la mort de son père en captivité. Il va déclarer la guerre aux Anglais et arrêter de payer la rançon, se servant à présent de l'argent pour enfin constituer une armée professionnelle mobilisée à l'année (alors qu'avant le roi devait convoquer l'Ost à chaque bataille, formé des troupes de tous ses vassaux, un processus lent). Plutôt que de mener des batailles coûteuses, il va tenir garnison en laissant les chevauchées anglaises s'épuiser à piller sans résultat des campagnes déjà exsangues, puis mener après leur départ des sièges afin de reprendre peu à peu toutes les terres gagnées par l'envahisseur et le bouter hors de France, ceci avec l'aide de son célèbre connétable, Du Guesclin (qui mourra en 1380 comme Charles V), il débarrassera aussi le Royaumes d'une partie des Grandes Compagnies qui le saccagent en les envoyant combattre en Espagne pour appuyer Henri de Trastamare dans la course à la couronne de Castille contre Pierre le Cruel.

*Une période de trêve débute alors quand le jeune Charles VI le Fou monte sur le trône, elle durera jusqu'en 1415, car le roi pris d'accès de folie depuis quelques années laisse son royaume s'affaiblir puisqu'il ne règne plus vraiment, une guerre civile éclate alors pour la gouvernance du royaume entre Bourguignons (partisans de Jean Sans Peur) et Armagnacs (partisans du Duc d'Orléans, frère du roi, ayant été assassiné par les Bourguignons).

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*C'est donc en 1415 qu'Henry V d'Angleterre reprend l'offensive dans ce contexte qui lui est favorable et obtient la victoire à la bataille d'Azincourt où la fine fleur de la chevalerie française est balayée et où il fait exécuter tous ses prisonniers (en violation de toutes les règles de la chevalerie alors en vigueur). Le traité de Troyes de 1420 contraindra Charles VI le Fou à déshériter ses enfants, pour transmettre après sa mort la couronne française à la lignée anglaise d'Henri V, permettant ainsi aux Anglais d'enfin ceindre la couronne de France par ce subterfuge.

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*Charles VII n'accepte pas d'être ainsi déshérité par l'envahisseur et à la mort de son père en 1422 il se déclare tout de même roi de France (il y a donc 2 rois de France dont un qui est anglais !). Il a du mal à rassembler autour de lui car on l'assimile à un Armagnac. C'est l'intervention de Jeanne d'Arc qui lui amènera la légitimité dont il avait besoin. Elle prendra pour lui Orléans en 1429 et triomphera à Patay en étrillant les archers Anglais qui avaient tant fait de mal aux armées françaises par le passé. Il pourra enfin se faire sacrer à Reims la même année. Jeanne d'Arc ayant rempli son rôle, il lui enlèvera progressivement son soutien car il n'a plus les moyens de reprendre la guerre et d'entretenir une armée. En 1430, alors qu'elle tentait une sortie, Jeanne d'Arc est faite prisonnière par Jean II de Luxembourg qui assiégeait Compiègne pour le compte des Bourguignons. Il la vendra aux Anglais qui la brûleront à Rouen l'année suivante sans intervention de Charles VII. Pour les Anglais il fallait soit qu'elle meure comme une sorcière (car cela excusait les défaites anglaises récentes), soit qu'elle avoue avoir été guidée par le Diable (car sinon cela voulait dire que les Anglais s'opposaient à Dieu en l'affrontant), et quoi qu'il en soit cela discréditerait Charles VII.

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*Charles VII mettra fin au conflit fratricide entre Armagnacs et Bourguignons qui bloquait tout espoir de reconquête lors de la paix d'Arras en 1435. Il réorganisera peu à peu son pouvoir et son armée et matera les seigneurs rebelles ne voulant pas céder au roi leurs vieux privilèges. Il pouvait désormais reconquérir les terres passées sous domination Anglaise, d'abord la Normandie (1450) puis la Guyenne (1453). C'était la fin de la guerre de 100 ans. Seule la ville de Calais resterait Anglaise.

J'ai précommandé un Comics sur le jeu (parution fin Mars), c'est un partenariat avec un éditeur de BDs et uniquement en anglais. C'est le 1er numéro collector (couverture rigide) qui sera fourni avec 4 jolis posters, 1 pins ( ), un cadeau secret (?!) et surtout un scénario inédit avec le Dragon   .

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Edit : le projet n'a finalement jamais vu le jour, l'éditeur du comics a seulement fourni le PDF de la BD avec le scénario du dragon, mais on n'a jamais reçu le produit final et encore moins les bonus, et il a gardé notre argent l'enfoiré.

Le All-in (j'aurais ça sauf le bouquin et l'écran de JDR)

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Celui là, je regrette vraiment de ne pas avoir eu le fric pour craquer à l'époque. La mécanique de jeu est vraiment bien ! J'avais pu le tester à OctoGônes y a 2 ans et j'avais bien accroché.

Hate de le voir sortir en boutique, pour le coup.

Comparatif de tailles entre les 3 grosses créatures, les bâtiments, 1 humain de base et Atlas de Mythic Battles !!  

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Belles bêtes, il va nous falloir un gros barbecue pour les faire cuire une fois occises...

On a testé le scénario conseillé pour débuter, les règles sont vraiment simples et intuitives. Les troupes sont asymétriques et les objectifs bien distincts. Si certains choix tactiques sont simples, d'autres demandent de se triturer les méninges. Il y a des lancers de dés mais il ne me semble pas que la chance ait favorisé ou desservi qui que ce soit durant la partie (les forces et faiblesses de chaque unité correspondant au type de dés lancés). Vraiment agréable.

1357, Du Guesclin doit libérer Rennes dont les habitants sont affamés par les vils Anglois assiégeant la cité.

Plateau de départ :
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Charge française (il ne restera rien après leur passage)
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Du Guesclin atteint Rennes avec son escorte et son guide sous les vivats de la populace !
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Je confirme, règle simple (pour un début, pas mal de subtilités viendront se rajouter), figurines très jolies, aussi bien les minuscules fantassins de base que le gigantesque dragon, et un paquet de possibilités.
Vivement le test des scénarios à intrigue où il faut dialoguer avec des PNJs entre deux tueries.

La Croix du Loup-Pendu.

1383, des loups sont entrés dans l'église de Sentilly lors de la messe de Noël, semant le chaos, messire Jehan accompagné de ses hommes et de l'évêque se rendent sur place pour déloger et tuer le loup-garou à l'origine de ce blasphème, mais à qui peut-on se fier dans cet obscur village ?

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Scénario plus complexe que le 1er (non pas au niveau des règles générales qui sont identiques, mais au niveau des règles spécifiques au scénario qui sont simples mais nombreuses). Il faut dire qu'il possède un côté enquête un peu scripté avec pas mal d'évènements et rebondissements. En tout cas l'ambiance est très sympa !

Jehan et l'évêque arrivent au village...
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Des paysans du cru ont rejoint le seigneur tandis que les loups sortent des bois pour gêner les enquêteurs...
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Le loup-garou est démasqué et un combat se déroule dans les ruines à l'orée du village...
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Au final mon loup-garou a été découvert sur la fin et j'ai pu le protéger en le faisant s'éloigner, toutefois cela s'est joué à peu et la partie fut palpitante.

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Il y a une bonne rejouabilité car on peut changer l'identité du loup-garou, la répartition des pions à révéler, les dialogues possibles peuvent varier etc...

Je crois que c'est le scénario que j'avais testé aux Octogones. En tout cas, ton résumé y fait bien penser.

Il n'ont pas fait de figurine de Jeanne sur le bûcher (ils ne voulaient pas faire ça à l'emblème du jeu ). Du coup j'avais récupéré cette fig à l'échelle l'an dernier, en prévision de futurs scénarios amateurs ou autres. Ça peut aussi faire une sorcière à brûler dans un scénario avec l'inquisition !

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Jeu très sympathique en effet.
Les règles sont simples mais l'aspect tactique est présent avec toutefois cette pointe d'aléatoire qui peut ruiner notre stratégie si l'on a pas le bon ordre ou un ordre de moins. Perso j'aime que le jeu ne se résume pas à de savants calculs basés sur une mécanique de jeu immuable.
Scénario au final très équilibré même si compliqué au départ pour le seigneur venant à la rescousse des villageois. On ne sait pas trop ce que l'on doit faire ! Étant joueur je suis allé à la découverte des environs avec une chance certaine car cela m'a permis de recruter rapidement 2 villageois alors que la probabilité était assez faible.
Si c'était à refaire je jouerais toutefois de façon assez différente ce qui promet une bonne rejouabilité sur les scénarios déjà joués.

Test ce soir du seul scénario solo fourni à ce jour. Original car déjà l'on doit choisir 4 détachements parmi 6 proposés (chacun avec troupes et héros différents), on choisit aussi son placement initial et des règles permettent de dresser des haies de pieux et des murs de pierres pour se retrancher (plus ou moins robustes selon le temps passé à les construire). Au départ les ennemis avancent sous forme de pions, il faut s'approcher pour révéler les unités qui se cachent dessous. Ensuite à leur tour, des cartes dictent leur conduite et un évènement néfaste a lieu avant de faire respawner les unités éliminées (dans ce scénario l'ennemi n'est jamais totalement tué et a bcp de chances d'être rallié en fin de tour).

Le but est de les retenir 5 tours sans que trop d'entre eux ne sortent du terrain. On doit choisir parmi 3 niveaux de difficulté (facile-moyen-difficile). J'ai choisi le niveau intermédiaire et j'ai gagné sans aucune perte et sans avoir laissé passer un seul ennemi.    Les zones de respawn ennemies se rapprochent tour après tour de  la zone de sortie créant une poussée certaine (donc ralentir l'ennemi peut s'avérer plus utile que de le tuer pour éviter qu'il réapparaisse aussi sec devant vous !!!).

Un groupe de soldats et de héros doit tenir face à l'armée des morts, prémices probables de l'Apocalypse !!!

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La poussée ennemie oblige à consolider la dernière ligne de défense...
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Le scénario est original en tout cas mais assez laborieux car il y a vraiment bcp de paramètres et particularités à gérer dans cette partie par rapport aux règles "habituelles" des autres scénars, ne serait-ce que les activations ennemies si particulières. Mais j'ai pu tester un canon moyen, j'avais également un dresseur d'ours et pas mal de leadeurs à optimiser.

Test de "l'Epée de Fierbois".

Jeanne et ses compagnons font halte dans un petit village connu pour être un lieu de pèlerinage quand une horde d'anglais en maraude y fait irruption pour mettre le hameau à feu et à sang.

Seule une poignée de faibles paysans défend le village quand arrivent Jeanne et ses 2 compagnons, mais si sa foi est à la hauteur, et avec le temps, des renforts angéliques et spectraux pourraient lui venir en aide.

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Si l'Anglais est plus "fort" au départ, il ne doit pas traîner pour marquer des points tant que Jeanne est occupée à prier car une fois les renforts divins sur place, il y aura plus de challenge, et même les paysans qui ne représentent pas un vrai danger peuvent en tout cas le ralentir, la marge d'erreur doit être minime pour espérer gagner.

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Et ce fut d'ailleurs une victoire de la pucelle à la fin de notre partie (1er scénario testé où elle apparaît), elle commençait au niveau 0 (du coup plutôt faible) mais une fois au niveau 2, poussez-vous hors de son chemin !!!

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Ce petit scénario (en taille, mais pas en durée) a permis de se rafraîchir la mémoire tranquillement tout en amenant qq nouveautés (ciel et unités volantes, même si peu exploités, et qq actions du génie pour incendier les maisons).

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Test à 2 joueurs du scénario coopératif "La Controverse de l'Ars Nova".

Des moines franciscains doivent enquêter dans un monastère bénédictin en Avignon sur l'empoisonnement de 2 hauts dignitaires ayant développé un nouveau style musical sacré: l'Ars Nova. Cette innovation est vue d'un très mauvais oeil par les plus rigoristes, dont le pape, qui la taxent pratiquement d'hérésie.

Le but est de trouver les ingrédients nécessaires à la confection d'un antidote pour que les 2 hommes soient capables de défendre leur création puis de trouver comment accéder à la crypte secrète où l'empoisonneur à dissimulé les partitions nécessaires à la défense de cette musique, ceci avant que l'Inquisiteur envoyé par le pape n'arrive pour décider du sort de l'Ars Nova.

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On est clairement dans une scénario inspiré du Nom de la Rose, avec des moines adverses qui, s'ils ne sont pas un véritable danger font tout pour ralentir votre enquête. Il y a de nombreuses règles spéciales et même un petit jeu de mémoire mais l'ambiance est là et le fun aussi. La rejouabilité est bonne du fait de l'aléatoire du placement des différents éléments et du système de cartes piochées chaque tour pour déterminer les déplacements des bénédictins et des différents évènements.

La victoire fut savoureuse car obtenue de justesse (il s'en fallait de peu que nous ne trouvions le poison trop tard !). J'aime bcp le fait qu'ils soient parvenus à créer des scénarios aussi typés alors qu'on pourrait croire que JoA est un jeu de batailles uniquement  

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Scénario un peu touffu au début du fait des très nombreuses règles spéciales mais finalement pendant les derniers tours à force de pratique cela avance tout seul.
Il était bien tendu et le prêtre n'a survécu que d'extrême justesse, l'extrême-onction a failli servir.

Au premier tour à ma première action, mon personnage fouille et tombe sur un piège, mort immédiate et perte de toutes mes actions restantes, la partie débutait en fanfare, heureusement cela ne fait que ralentir les joueurs.
Bien sympathique au final, même si la rédaction des règles et capacités spéciales aurait pu facilement gagner en limpidité avec un peu de relecture et amalgamation des mécaniques similaires par les auteurs.

D'après les statistiques BoardGameGeek nous sommes les premiers à avoir enregistré une partie d'Ars Nova sur le site.

Test du scénario non officiel "The Escape" issu du Comics.

Jeanne la jeune bergère voit son village de Domrémy attaqué et incendié par les anglais, mais là où tout le monde ne voit que la cruauté de la guerre à l'oeuvre, ses visions lui permettent de comprendre que c'est le diable sous la forme d'un dragon crachant le feu qui guide les anglais, cette guerre de 100 ans étant devenu un combat entre le Bien et le Mal...

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C'est un scénario rapide à jouer, plutôt fun, mais pas forcément très équilibré. L'anglais a besoin de chance pour gagner rapidement en éliminant la piétaille française avant que la pucelle ne quitte le plateau (il contrôle en partie le dragon, qui agit ici tout seul, mais il peut orienter ses attaques en dépensant des jetons, celles-ci peuvent être dévastatrices s'il est bien placé).

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En tout cas, ça en jette grave!! :p

Le sort va s'inverser pour les Anglais, j'ai confiance !
Pour l'heure, je titille les mécaniques avant de déployer tout mon arsenal de destruction massive de mangeurs de grenouilles !

"L’Abbaye de Trois-Fontaines" est un monastère reculé et oublié dans lequel un père Franciscain fait halte avec ses novices, y découvrant que le mal a pris possession des lieux. Armé de sa foi il doit contrecarrer le Malin en essayant de sauver l'âme de ses frères tombés dans l'hérésie...

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Second scénario d'Ars Nova, encore une fois plutôt orienté JDR/enquête mais en mode versus cette fois-ci. La mécanique est originale, le Mal ayant des objectifs secrets que le Franciscain devra tenter de déduire en enquêtant pour espérer les contrecarrer à temps, nous avons fini sur une égalité car Nico n'a pu accomplir son objectif principal que j'ai déjoué, mais il avait réussi à atteindre ses objectifs secondaires.

C'est un scénario facilement rejouable car la configuration du plateau et les objectifs secrets sont aléatoires.

Les moines maudits invoquent des démons...
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Mais le Franciscain et ses hommes parviennent à l'éliminer avec l'aide de l'inquisition et du bailli...
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Partie encore une fois très plaisante avec des mécaniques originales.

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Après un 1er détour "hors cadre" durant le 1er KS avec l'Empire Ottoman (et un petit clin d'oeil à Vlad l'Empaleur), dont l'expansion jusqu'à la prise de Constantinople était contemporaine de fin de la Guerre de Cent Ans, le nouveau Kickstarter amènera le puissant Ordre Teutonique avec pour cadre sa croisade de christianisation des pays baltes encore païens (Prusse, Lituanie, Pologne) jusqu'à leur terrible défaite à la bataille de Grunwald en 1410 (là aussi contemporaine de la Guerre de Cent Ans).

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